MHSC VB : "Ce titre ne sort pas d'une pochette-surprise, et ça me plaît", assure le président Jean-Charles Caylar

  • Le Président du MHSC VB, Jean-Charles Caylar, tient la pose avec le capitaine Javier Gonzalez.
    Le Président du MHSC VB, Jean-Charles Caylar, tient la pose avec le capitaine Javier Gonzalez. Midi Libre - JEAN MICHEL MART
Publié le , mis à jour
Recueilli par Vincent Couture

Ligue A / Finale.  Jean-Charles Caylar, un président heureux mais qui reste exigeant et (très) ambitieux, 24 heures après un titre de Champion de France qui a vu le MHSC VB s'imposer contre Tours (3-0) au terme d’un match de très haute intensité.

Président, la nuit a dû être courte…

Oui, plus que d’habitude. Comme je suis superstitieux, on n’avait rien de prévu pour les festivités, Tant que ce n’est pas fait… Mais les joueurs ont bien fait la fête, croyez-moi.

Comment avez-vous vécu cette finale contre Tours (3-0) ?

Finalement, elle a été moins stressante que prévu. On a pris Tours à la gorge d’entrée. À aucun moment je n’ai eu l’impression qu’on perdait notre mainmise sur le match. Le troisième set (30-28) a été plus disputé mais, même mené de 5 points, j’avais l’impression qu’on avait la capacité de revenir. À l’arrivée, on réalise un match extraordinaire. Les joueurs ont sorti le match parfait le jour J.

J’ai toujours été convaincu qu’il y avait un public de volley-ball à Montpellier, qu’une histoire particulière unissait la ville et ce sport depuis 80 ans

Comme en demi-finale contre Chaumont, le public était en feu…

Ça m’a rajeuni de nombreuses années. J’ai retrouvé mercredi ce que j’avais connu en tant que spectateur dans le gymnase du lycée Joffre lors du titre de 1975. J’ai toujours été convaincu qu’il y avait un public de volley-ball à Montpellier, qu’une histoire particulière unissait la ville et ce sport depuis 80 ans. On va maintenant faire en sorte d’offrir à tous ces amoureux un spectacle de haut niveau à chaque match. Parmi les spectateurs de mercredi, certains auront envie de revenir pour vivre des émotions comme celle-là.

Selon vous, en quoi le MHSC VB a-t-il progressé ?

Le club a surtout progressé à son rythme. Ce que j’aime dans cette histoire, c’est qu’on a avancé en faisant des erreurs et des contre-performances mais on a toujours travaillé en les corrigeant chaque saison. L’année dernière, on perd la demie au match d’appui, on n’était peut-être pas prêt mentalement, on n’avait pas suffisamment intégré la particularité des play-offs, le niveau de combativité et d’agressivité que ça exigeait.

Là, on a réalisé des play-offs extraordinaires. On n’a pas perdu un match, on n’a jamais rien lâché, même quand on était en difficulté. Ce titre, on le construit étape par étape depuis six ans, il ne sort pas d’une pochette-surprise, et ça me plaît.

Passée l’euphorie, quelles seront vos priorités ?

On les a déjà définies. On va travailler la qualité de l’accueil. La salle va être repeinte, on va mettre des sièges partout, se doter d’écrans, de loges… Les travaux commencent dès cet été. Après, et ce sera la grande nouveauté, on va se préparer à jouer la Ligue des champions. Comme on est ambitieux, ce sera notre prochain défi. Je ne veux pas qu’on fasse de la figuration, notre titre nous oblige. Il faudra également qu’on soit à la lutte pour le championnat de France.

#Volley \ud83c\udfd0 84 secondes de folie, de suspense, d’ambiance et de joie éternelle ! Revivez la balle de match du @MHSCVolley pour le titre de champion de France ! Frissons garantis pic.twitter.com/KlAV3pwYVp

— Midi Libre Sports (@MidiLibreSports) May 11, 2022

Avec quel effectif ?

On s’est donné trois semaines. Je peux juste vous annoncer que Nicolas Le Goff et Ezequiel Palacios ont prolongé, Théo Faure sera là aussi, ainsi que les jeunes Mathieu Vol et Julien Lecat. Il faudra remplacer les autres, y compris notre capitaine Javier Gonzalez, qui a signé pour deux ans à Nice. Il a tellement donné au club en quatre ans…

Le MHSC VB est-il en train de s’imposer comme une place forte du volley européen ?

Du volley français, j’en suis convaincu. Narbonne a gagné la Challenge Cup, Tours a atteint la finale de la CEV, ça veut dire qu’on se rapproche des tout meilleurs championnats. On attire des grands joueurs, l’équipe de France est sur le toit du monde et Montpellier est au milieu de tout ça. La Ligue A devient un référent.

Le tout sans couverture télévisuelle…

Vous touchez du doigt le gros problème. On a beaucoup de mal à séduire des médias. On pensait que les JO allaient nous aider mais il n’y a pas eu d’emballement. Le format des matches est une difficulté (entre 1 h 30 et 2 h 30), mais il va bien falloir trouver une solution. L’idée serait de diffuser au moins les play-offs. Avec la saison qu’on vient de vivre, c’est l’objectif de la LNV : rendre visible le spectacle.

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